C'est la 38éme édition et elle passe aussi inaperçue qu'un abus de biens sociaux en Corse (ou en Ile de France, c'est kif kif). Ce qui se comprend vu ton ignorance profonde cette noble cause.
Alors le mieux, me dit ton dans les cercles d'initiés dont je suis un membre éminent, c'est d'expliquer à partir d'un exemple. Si j'étais un simple connard avide d'apriori sur le monde économique qui nous entoure, j'aurais pris celui des jouets chinois. Lesquels ne correspondent pas aux règles de sécurités en vigueur dans notre cher et puissant pays. Et ça se comprend qu'il faille une journée de la normalisation dans ce cas là. On va pas laisser nos chiares jouer avec n'importe quoi. Déjà qu'on leur laisse un monde complètement pourri, qu'ils puissent au moins s'amuser avant de le réaliser.
Mais la normalisation, désolé pour ceux qui l'ont crée et qui le mettent bien en gras sur leur cv tellement ils en sont fiers, je trouve que ça sent mauvais. Parce que normal, c'est plus trop un mot à la mode de chez nous. On sait bien que les choses "normales" ne sont que des exemples de plus dans notre impérialisme de valeurs (et oui, je sais être aussi démago qu'un Chiraco-Besanceniste).
Devenir normal va être synonime de banal, gris, tous les mêmes, uniformisés, au garde à vous. Cette journée fait fit de la folie, des différences, de nos spécificités. Après les jouets chinois, à qui le tour ? Les films, la musique et les autres créations artistiques, la santé, la bouffe (on en ferrait une tronche si nos fromages n'étaient pas estampillés normalisés), la bibine, enfin : le cul (tu croyais pouvoir y échapper mon cochon ?)
Car cette journée en vérité, c'est la journée mondiale des psychiatres. De ceux qui ont le pouvoir de partager le monde entre normal et pas normal (et de ce faire grassement payer au passage). Qui vont te dicter la normalité jusque dans ton lit. Te faire culpabiliser comme un curé quand tu te touches en plotant Marie (ou Jesus, tu choisis, soit tu kiffes les MILF vierges, soit t'es plutot necro homo).
En tout cas, c'est finit les jours des fous, les mardi gras, les jours que tu dégentes comme il se doit. On envoye des CRS à Bayonne aujourd'hui. Et on celebre cette journée de la normalisation. Si j'étais un adolescent boutonneux, je crirais au fascisme. Et je le fais, ça me rajeunit.
Alors le mieux, me dit ton dans les cercles d'initiés dont je suis un membre éminent, c'est d'expliquer à partir d'un exemple. Si j'étais un simple connard avide d'apriori sur le monde économique qui nous entoure, j'aurais pris celui des jouets chinois. Lesquels ne correspondent pas aux règles de sécurités en vigueur dans notre cher et puissant pays. Et ça se comprend qu'il faille une journée de la normalisation dans ce cas là. On va pas laisser nos chiares jouer avec n'importe quoi. Déjà qu'on leur laisse un monde complètement pourri, qu'ils puissent au moins s'amuser avant de le réaliser.
Mais la normalisation, désolé pour ceux qui l'ont crée et qui le mettent bien en gras sur leur cv tellement ils en sont fiers, je trouve que ça sent mauvais. Parce que normal, c'est plus trop un mot à la mode de chez nous. On sait bien que les choses "normales" ne sont que des exemples de plus dans notre impérialisme de valeurs (et oui, je sais être aussi démago qu'un Chiraco-Besanceniste).
Devenir normal va être synonime de banal, gris, tous les mêmes, uniformisés, au garde à vous. Cette journée fait fit de la folie, des différences, de nos spécificités. Après les jouets chinois, à qui le tour ? Les films, la musique et les autres créations artistiques, la santé, la bouffe (on en ferrait une tronche si nos fromages n'étaient pas estampillés normalisés), la bibine, enfin : le cul (tu croyais pouvoir y échapper mon cochon ?)
Car cette journée en vérité, c'est la journée mondiale des psychiatres. De ceux qui ont le pouvoir de partager le monde entre normal et pas normal (et de ce faire grassement payer au passage). Qui vont te dicter la normalité jusque dans ton lit. Te faire culpabiliser comme un curé quand tu te touches en plotant Marie (ou Jesus, tu choisis, soit tu kiffes les MILF vierges, soit t'es plutot necro homo).
En tout cas, c'est finit les jours des fous, les mardi gras, les jours que tu dégentes comme il se doit. On envoye des CRS à Bayonne aujourd'hui. Et on celebre cette journée de la normalisation. Si j'étais un adolescent boutonneux, je crirais au fascisme. Et je le fais, ça me rajeunit.
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