Marrant, on est en pleine récession dans le monde et personne ne les entend crier victoire les tenants de la décroissance. En tout cas, aujourd'hui, c'est un peu le Noël des gauchistes puisque pour lutter contre l'ignominie consumériste qui nous ronge, le racket incessant de nos imaginaires par les publicitaires, la viande trop chère du boucher, le prix du hasch en hausse parce que celui de la coke baisse, la pollution du port d'Anvers et contre tous, il faut arrêter de "consommer" pendant 24 heures.
La première question qui surgit dans l'ombre de ma tête embrumée par la télévision, le vin d'hier, et de ce matin et toutes ces choses qu'on m'a dit être des aspirines (ne jamais se fier aux pharmaciens qui vont en boîte de nuit) première question donc : pourquoi aujourd'hui ? dernier samedi de novembre ? Ces hippies, plus libertaires que libertins, avaient pourtant le choix dans la date ?
Je consomme mon moteur (électrique mais nucléaire) de recherche internet et je trouve cette réponse : parce que c'est à cette journée que les magasins américains (l'ex grand Satan pour les uns, le nouveau pour d'autres, faut pas avoir peur de se faire des ennemis) produisent le plus de chiffre d'affaire. Ahhhh, le mauvais chiffre d'affaire.... l'argent.... Beurk ! Que c'est sale ! Faudrait qu'il n'y ait que les circonscrits qui puissent y toucher tellement c'est crasseux...
Comme c'est une journée sans achat, mon opinion, devines quoi, je te la DONNE. En deux point, sortez vos carnets parez à noter, premier point sous ligné en rouge écrit en noir :
A un mois de Noël, qu'est ce que ça va changer ? Même ces gosses de riches culpabilisés par la réussite familiale (à tord, ils n'en sont en rien responsables, qu'il aillent faire leur thérapie huppée ces râleurs, terre à terre ratés !) seront au anges d'avoir de la thune dans leurs petits souliers. Et ils iront la dépenser rapidement chez le dealer d'à côté (et oui, si des parents me lisent, sachez que la file d'attente des vendeurs de rêves est blindée dés les 25 à minuit. Alors n'offrez pas d'argent, préférez les pistes de ski parce que vous ne vous doutez pas de quelle neige ils vont tomber, les lignes de rails empruntés par vos bambins ne sont pas celles que vous espérez). Là, ça oublie bien vite ses tracts de rebelles quand on a les poches remplies des thunes grands parentales (qui feraient bien meilleur usage des divers dérivés de morphine, eux).
Et deuxième chose, arrêtez de nous faire chier, s'il vous plait. A la différence de vous ,qui profitez d'une assurance chômage familliale, nous on se crève le cul à se lever tous les matins depuis la fin des vacances estivales. Le mois de novembre fût le pire de tous et tu sais ce qui nous fait plaisir ? Nous ? les petits bourgeois que tu fustiges dans ton amphithéâtre transformé en Assemblée Générale néo-stalinistenne ? Une bonne bouteille de champagne, du chocolat, de la musique douce, une amie réconfortante, et réconfortée par autant de savoir vivre, un petit cadeau, comme un livre (ça non plus on peut pas acheter ? NEIN ! Du nicht bin le droit d'achetach livren ! Verboten ! juden ! bourgeoisen ! Zé moi qui fait les régles aujourd'hui ! ). Ben un CD alors ? (nein ! non plus ! nich acheter nada sinon camps ! visa ! )
De toute façon, tu veux que je te dise Louise ? Toi et ton poncho pourrit avec ta machoire déformée par la haine de tes parents transposées sur une sociètè que tu ne pourras jamais transformer vu la dread locks que t'as dans la main ? Aujourd'hui, tout est de plus en plus gratuit, alors ta journée sans achat, je la roule et je la fume !
La première question qui surgit dans l'ombre de ma tête embrumée par la télévision, le vin d'hier, et de ce matin et toutes ces choses qu'on m'a dit être des aspirines (ne jamais se fier aux pharmaciens qui vont en boîte de nuit) première question donc : pourquoi aujourd'hui ? dernier samedi de novembre ? Ces hippies, plus libertaires que libertins, avaient pourtant le choix dans la date ?
Je consomme mon moteur (électrique mais nucléaire) de recherche internet et je trouve cette réponse : parce que c'est à cette journée que les magasins américains (l'ex grand Satan pour les uns, le nouveau pour d'autres, faut pas avoir peur de se faire des ennemis) produisent le plus de chiffre d'affaire. Ahhhh, le mauvais chiffre d'affaire.... l'argent.... Beurk ! Que c'est sale ! Faudrait qu'il n'y ait que les circonscrits qui puissent y toucher tellement c'est crasseux...
Comme c'est une journée sans achat, mon opinion, devines quoi, je te la DONNE. En deux point, sortez vos carnets parez à noter, premier point sous ligné en rouge écrit en noir :
A un mois de Noël, qu'est ce que ça va changer ? Même ces gosses de riches culpabilisés par la réussite familiale (à tord, ils n'en sont en rien responsables, qu'il aillent faire leur thérapie huppée ces râleurs, terre à terre ratés !) seront au anges d'avoir de la thune dans leurs petits souliers. Et ils iront la dépenser rapidement chez le dealer d'à côté (et oui, si des parents me lisent, sachez que la file d'attente des vendeurs de rêves est blindée dés les 25 à minuit. Alors n'offrez pas d'argent, préférez les pistes de ski parce que vous ne vous doutez pas de quelle neige ils vont tomber, les lignes de rails empruntés par vos bambins ne sont pas celles que vous espérez). Là, ça oublie bien vite ses tracts de rebelles quand on a les poches remplies des thunes grands parentales (qui feraient bien meilleur usage des divers dérivés de morphine, eux).
Et deuxième chose, arrêtez de nous faire chier, s'il vous plait. A la différence de vous ,qui profitez d'une assurance chômage familliale, nous on se crève le cul à se lever tous les matins depuis la fin des vacances estivales. Le mois de novembre fût le pire de tous et tu sais ce qui nous fait plaisir ? Nous ? les petits bourgeois que tu fustiges dans ton amphithéâtre transformé en Assemblée Générale néo-stalinistenne ? Une bonne bouteille de champagne, du chocolat, de la musique douce, une amie réconfortante, et réconfortée par autant de savoir vivre, un petit cadeau, comme un livre (ça non plus on peut pas acheter ? NEIN ! Du nicht bin le droit d'achetach livren ! Verboten ! juden ! bourgeoisen ! Zé moi qui fait les régles aujourd'hui ! ). Ben un CD alors ? (nein ! non plus ! nich acheter nada sinon camps ! visa ! )
De toute façon, tu veux que je te dise Louise ? Toi et ton poncho pourrit avec ta machoire déformée par la haine de tes parents transposées sur une sociètè que tu ne pourras jamais transformer vu la dread locks que t'as dans la main ? Aujourd'hui, tout est de plus en plus gratuit, alors ta journée sans achat, je la roule et je la fume !